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Les heures souterraines

Je viens de terminer ce livre emprunté à la bibliothèque,j'ai rencontré l'auteur en janvier et son écriture me plait de plus en plus!
 
 
 
Résumé:
 

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu’au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l’attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n’ait été dit, sans raison objective, Mathilde n’a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu’elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte. Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l’attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite. Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur. Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l’on risque de se perdre sans aucun bruit

 

 

Biographie:

 

 

Delphine de Vigan est une romancière et réalisatrice française née le 1er mars 1966 à Boulogne-Billancourt.

 

Pour Delphine de Vigan, que caractérise la faculté saisissante de retranscrire le silence et le non-dit, l’écriture est un engagement intime, profond. Si chacun de ses livres est une aventure différente, des motifs récurrents les traversent : la désillusion, les utopies amoureuses, l’équilibre instable des relations humaines, la trajectoire souvent trompeuse de la mémoire, la solitude urbaine, le rêve et la réalité… Dix ans après sa fiction d’inspiration biographique Jours sans faim (Grasset, 2001), qui retraçait son combat de jeune anorexique, l’auteure de No et moi (Lattès, 2007) et des Heures souterraines (Lattès, 2009) signe avec Rien ne s’oppose à la nuit (Lattès), son sixième roman et le plus personnel : une plongée envoûtante dans la mystérieuse histoire de sa mère.

 

 

 



21/03/2014
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