de-tortues-en-aiguilles-11

de-tortues-en-aiguilles-11

Lecture


François le Champi

Je viens de terminer ce livre:

 

François le Champi

Résumé:

Un champi était un enfant abandonné dans les champs par ses parents. En grandissant, disent « les bonnes gens », les champis deviennent des paresseux et des voleurs. Non, pas s’ils sont aimés, répond George Sand. Une pauvre femme, la Zabelle, puis Madeleine, une jeune femme mal mariée, recueillent un bel enfant et l’aiment tant qu’il le leur rend au centuple. Il n’est question, dans ce livre, que d’amour, amour maternel et amour filial, amour frivole ou passionné. Les romans champêtres de George Sand se passent dans les bois et les champs, dans les cours de ferme et les fêtes campagnardes. Ils rayonnent de pureté. Ils sont aussi un acte de foi et d’espérance en un avenir meilleur pour les pauvres et les malheureux. Pour eux, George Sand a combattu toute sa vie.

 

 

Biographie:

 

 Aurore Dupin naît à Paris, au n°15 de la rue Meslay, le 1er juillet 1804. Son père, aide de camp du prince Murat, accompagne celui-ci lors de l’expédition d’Espagne. Au mois d’avril 1808, Sophie Delaborde, sa femme, et sa fille le rejoignent à Madrid. Dès l'été suivant, la famille Dupin est de retour en France, dans la propriété familiale de Nohant appartenant à Mme Dupin mère, fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe, et donc née Marie-Aurore de Saxe. Le 16 septembre de la même année, Maurice Dupin fait une chute de cheval mortelle. L’enfant est alors confiée à sa grand-mère, qui s'en voit attribuée officiellement la tutelle par sa belle-fillle le 28 janvier 1809. Elle grandira donc dans l’Indre, effectuant néanmoins quelques séjours auprès de sa mère dans la capitale parisienne.
Confiée d'abord aux bons soins d'un précepteur, Deschartres, le 18 janvier 1818, Aurore entre comme pensionnaire au couvent des Augustines anglaises, rue des Fossé-Saint-Jacques à Paris. Elle quitte l’institution le 12 avril 1820, non sans avoir connu l’été précédent une véritable crise mystique. Avec le décès de sa grand-mère, le 26 décembre 1821, se pose de nouveau le problème de la tutelle de la jeune fille, partagée entre sa mère et une tierce personne choisie par Mme Dupin. Afin de s’éloigner de ces intrigues, Aurore séjourne au printemps 1822 chez des amis de son père, les Roettiers du Plessis, au Plessis-Picard, près de Melun. Elle fait alors la rencontre de François-Casimir Dudevant, saint-cyrien et licencié en droit, fils de notable et bon parti, qu’elle épouse le 17 septembre suivant.
Cette union est un échec sentimental, malgré la naissance de deux enfants, Maurice venu au monde le 30 juin 1823 puis Solange, quelques années plus tard, le 13 septembre 1828. Celle-ci d’ailleurs est peut être la fille de Stéphane Ajasson de Grandsagne, un jeune nobliau des environs, collaborateur du baron Cuvier au Museum d'Histoire naturelle, avec lequel Aurore a eu une liaison de quelques mois. Le 30 juillet 1830, la jeune femme fait également la connaissance de Jules Sandeau, agé à l'époque de dix-neuf ans, lors d’une réception chez des amis, les Duvernet, au château voisin de Coudray. Celui-ci devient rapidement son amant. Aurore obtient l’accord de son mari de partager désormais son temps entre Nohant et Paris, celui-ci acceptant également de lui verser une rente de 1.500 Francs. Elle retrouve alors Jules Sandeau, qui fait son droit dans la capitale, l’année suivante.
Ensemble, ils logent dans un appartement, 31 rue de Seine-Saint-Germain, avant de s'installer au 25 quai Saint-Michel. Sandeau a des ambitions littéraires qu’il fait partager à sa maîtresse. Les deux amants publient un premier roman, Le Commissionnaire, écrit de concert, qui paraît le 24 septembre 1830, puis Rose et Blanche au mois de décembre suivant. Cette dernière œuvre est d’ailleurs signée Jules Sand. L’année suivante, Aurore Dudevant rédige seule Indiana, un roman d'amour contant l'histoire d'une jeune fille mal mariée, qui paraît le 18 mai sous le pseudonyme de G. Sand. Malgré l'épidémie de choléra qui sévit à Paris et occuppe les esprits, celui-ci connait un vif succès. Au mois de novembre 1831, Valentine, premier roman berrichon, portera pour nom d’auteur George Sand. Celle-ci entame une collaboration avec La Revue des Deux-Mondes, pour laquelle elle s'engage à rédiger une chronique. Le 29 mai 1836, dans ces pages très courues, elle dénonce ainsi le silence qui règne sous les tôits, les affres de la vie conjugale. L'écrivain se lie aussi avec des personnalités du monde des lettres et des arts : le critique Sainte-Beuve, l'actrice Marie Dorval...
Elle fait la rencontre d’Alfred de Musset en juin 1833, lors d'un dîner qui réunit les collaborateurs de La Revue. Quelques semaines plus tard, le poète devient son amant. Ensemble, ils partent, le 12 décembre suivant, avec la malle-poste pour un voyage romantique à destination de l’Italie. En compagnie de Stendhal - qui rejoint Civitavecchia et son poste de consul -, Sand et Musset descendent la vallée du Rhône en bateau avant de s’installer, le 1er janvier 1834, à l’Hôtel Alberto Reale Danieli à Venise. Musset tombe alors gravement malade. Au mois de juillet, Georges Sand quitte enfin Venise après un séjour idyllique et passionné, assombrie cependant par les tromperies réciproques. La fin de l’année est d’ailleurs faite de ruptures et de réconciliations entre  Alfred de Musset et George Sand. Celle-ci entretient une liaison avec un autre amant, le médecin italien Pagello qui avait soigné l’écrivain pour sa dysenterie dans la cité vénitienne. La séparation est à présent rendue inévitable.
Au cours de ces quelques mois de passion amoureuse, George Sand multiplie les publications : Lélia, le 18 juillet 1833 ; Le Secrétaire intime, le 19 mars 1834 et enfin Jacques le 20 septembre de la même année. L'écrivain, qui trouve avec la vente de ses livres, une indispensable indépendance financière, met en scène l'amour, s'interrogeant au passage sur l'utilité du mariage. Elle est de retour à Nohant, seule, le 19 août 1834. C’est alors que survient un événement d’importance dans sa vie de femme : Aurore Dupin obtient la séparation d’avec son mari, prononcée par le tribunal de La Châtre, le 16 février 1836. Toujors avide de voyages, de paysages et de rencontres, George Sand passe ensuite le reste de l’année en villégiature en Suisse, en compagnie du compositeur Franz Liszt et de Marie d’Agoult. Paraît bientôt un nouveau roman intitulé Simon, suivi de Mauprat en 1837.
Au mois de juin 1838, débutent de nouvelles amours, avec Frédéric Chopin. Ensemble, ils effectuent à partir du mois d’octobre suivant un long séjour aux îles Baléares. De retour à Nohant, les deux amants organisent leur existence entre Paris et la province, leur vie de couple en compagnie des enfants de George Sand. Celle-ci poursuit son travail de plume. Paraît Le Compagnon du Tour de France, le 12 décembre 1840, un récit issu de l'amitié qui lie à présent Sand à Agricol Perdiguier, dit Avignonnais la Vertu, chantre du bel ouvrage. Suivron Pauline en 1841, puis Consuelo au mois de février 1842. Viennent ensuite Le Meunier d’Angibault en 1845 et enfin La Mare au diable, le 6 février de l’année suivante. Solange, sa fille, se marie au sculpteur Auguste Clesinger, le 19 mai 1847. Tandis que George Sand adresse le 28 juillet suivant à Frédéric Chopin une lettre se terminant par ces mots : " Adieu mon ami ".
Par le passé, inspiré par ses relations avec les penseurs socialistes - Leroux, Cabet... -, Georges Sand s'était essayée au journalisme, en fondant La Revue indépendante, ainsi que L'Éclaireur de l'Indre. Le1er mars1848, l'écrivain est maintenant à Paris, prenant fait et cause pour la Seconde République, aux côtés de son ami Louis Blanc, d’Alexandre Ledru-Rollin alors membre du Gouvernement provisoire. Après avoir créé un journal, La Cause du Peuple, elle participe à la rédaction des Bulletins de la République et publie également plusieurs pamphlets : Aux Riches, Histoire de France écrite sous la dictée de Blaise Bonnin... Cependant le tour conservateur pris par le nouveau régime déçoit George Sand. Avec l’échec de la manifestation du 15 mai 1848 et les Journées de Juin, celle-ci est bientôt de retour à Nohant, quittant définitivement la scène politique.
L'écrivain est très affectée par la disparition de l'actrice Marie Dorval, puis de celle de son ancien amant Frédéric Chopin. Elle se consacre l’année suivante à la création du Petit Théâtre de Nohant, installé dans la chambre des Marionnettes de la propriété familiale. Celui-ci est inauguré au mois de décembre. Vient également la publication de François le Champi au mois de décembre 1847, de La Petite Fadette le 1er décembre 1848. En 1850, commence sa liaison avec le graveur Alexandre Manceau, un ami de son fils, devenu son secrétaire. Alors que le ménage Clésinger se sépare en 1854, leur fille Jeanne décède l’année suivante. Georges Sand est de nouveau envahie par la tristesse. Elle se décide à partir pour un voyage en Italie, le 28 février 1855, désirant prendre le large de cette atmosphère pesante qui était devenu son lot quotidien.
Dans les années qui suivent, l’œuvre de George Sand va de nouveau changer d’aspect. Après s'être intéressée aux relations amoureuses, délaissant désormais les romans champêtres, avec La Daniella, publié au mois de janvier 1857, elle s’inspire de ses souvenirs italiens. L’écrivain poursuit également la rédaction de ses Histoires de ma vie commencées en 1854. Paraît ensuite, à partir du 1er octobre 1857, un grand roman de cape et d’épée intitulé Ces Beaux messieurs de Bois-Doré mais aussi Elle et lui, du 15 janvier au 1er mars 1859 dans La Revue des Deux-Mondes. Cette dernière œuvre est un hommage à l’amour passionné qui l’avait saisi au temps de sa liaison avec  Alfred de Musset, récemment disparu. George Sand se consacre également à la publication de pièces de théâtre.
L’écrivain effectue quelques voyages en province au cours de ces années. Un séjour en Auvergne lui inspire Jean de la Roche en 1859 puis Le Marquis de Villemer, une aimable idylle mondaine publiée le 15 juillet de 1860. C’est alors que pendant l’automne 1860, George Sand est atteinte d’une grave crise de maladie. Aussi passe t-elle quelques temps à Tamaris, près de Toulon, au printemps 1861. C’est d’ailleurs le titre d’un roman provençal publié peu après. Vient ensuite Mademoiselle La Quintinie, une œuvre violemment anticléricale rédigée en 1863, qui suscite des réactions pasionnées dans l’opinion. L’année suivante, l’écrivain et son compagnon Alexandre Manceau décident de s’installer à Palaiseau.
Le 18 février 1865, paraît une deuxième œuvre inspirée du cadre provençal, La Confession d’une jeune fille. George Sand effectue ensuite un séjour à Croisset auprès de  Gustave Flaubert avec lequel elle entretient une correspondance depuis le mois de janvier 1863. L’écrivain, qui autrefois avait apporté son aide aux proscrits du 2 décembre, participe d’ailleurs en sa compagnie aux " dîners Magny ", retrouvant à la table du restaurant parisien quelques-unes des grandes plumes de l’époque : Ernest Renan, Charles Augustin  Sainte-Beuve et les frères Jules et Edmond de Goncourt. Se succèdent ensuite de nouveaux textes parmi lesquels des Contes d’une grand-mère qu'elle destine à ses petites filles, le premier volume paraissant le 15 novembre 1873.
George Sand décède le 8 juin 1876 à Nohant d’une occlusion intestinale jugée inopérable. Le 10 juin suivant, ont lieu ses obsèques en présence de son ami Flaubert, d’Alexandre Dumas fils et du Prince Napoléon venus de Paris. L’écrivain, auteur de plus de quatre-vingt dix romans, est inhumé dans la propriété familiale.

 


30/04/2014
2 Poster un commentaire

Hexagone

Je viens de terminer ce livre offert par Ti-mari pour ma fête:

 

 

Résumé:

Cela commence au VIe siècle avant notre ère par la création idyllique de Marseille, et se termine de nos jours aux portes du tunnel sous la Manche. Entre-temps. on aura vu surgir les richesses d'une ville celte en Bourgogne, les bateaux transportant sur la Seine le précieux étain de Cornouailles, les voies très convoitées de l'ambre, du sel et du fer, et mille autres témoins du passé. L'Histoire s'inscrit au fil des routes - une par siècle -, et Lorànt Deutsch nous raconte la vie, au fil des jours. Celle des grands de ce monde comme celle des plus humbles habitants. Chaque siècle, riche d'événements, nous en livre les traces palpables et son lot d'anecdotes romanesques. Des chemins empierrés gaulois aux chaussées de monsieur McAdam en passant par les fleuves et le rail, savourez les révélations d'un parcours qui, peu à peu, prend la forme de l'Hexagone.

 

 

Biographie:

 

Lorant Deutsch aurait aimé être footballeur. Son physique l'en empêchera et il restera aux portes du centre de formation du club de Nantes. Alors ce sera la comédie.
Né à Sablé, dans la Sarthe, en 1975, de son vrai nom Laszlo Matekovics, Lorant Deutsch prend dès l'adolescence des cours de théâtre. En 1990, il est retenu pour tourner dans une série franco-québécoise, Les Intrépides. Ainsi, pendant cinq ans, il sera Tom, un petit Français jouant les détectives. Il décide ensuite de reprendre des études de philosophie et de civilisation hongroise - la Hongrie dont ses ancêtres sont originaires- qu'il termine en 1998. Il ne renonce pas pour autant aux cours de théâtre.
Un an plus tard, Lorant Deutsch a rendez-vous avec le succès grâce à son rôle dans Le ciel, les oiseaux... et ta mère, de Djamel Bensalah. Après quelques seconds rôles dans Peut-être, L'Envol et Là-bas, mon pays,  il s'illustre plus particulièrement dans la comédie. On le retrouve dans Jet set, Bienvenue chez les Rozes, avec Jean Dujardin, ou encore dans Les ripoux 3
En 2002, Lorant Deutsch retrouve Djamel Bensalah, qui lui offre l'un des rôles principaux dans son film Le raid. Il retrouvera finalement le ballon rond, mais pour les besoins de 3-zéros, la comédie de Fabien Onteniente.
Lorant Deutch sait aussi donner de la voix dans des films d'animation, tels que Chicken little et Astérix et les vikings.
Passionné d'histoire (il est incollable sur les rues de Paris), le comédien a également incarné quelques personnages historiques, comme Mozart au théâtre (Amadeus, face à Jean Piat), Jean-Paul Sartre pour la télévision (Les amants du Flore, aux côtés d'Anna Mouglalis) ou encore Jean de la Fontaine, dans le film éponyme de Daniel Vigne.

 

 J'ai adoré ce livre comme les précédents et les DVD:

 

Détails sur le produitDétails sur le produit Détails sur le produit


30/04/2014
0 Poster un commentaire

Le koala tueur : et autres histoires du Bush

Je viens de terminer ce livre emprunté à la bibliothèque:

 

 
Résumé :
 
"Je n'aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n'ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable - les mâles n'arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. [...] Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n'y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu'un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable." Avec ses redoutables crocodiles, ses excentriques mineurs d'opales, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l'impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n'est pas Kenneth Cook qui aurait pu le soumettre ! Pour ce qui devait être l'un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni peu avant sa disparition ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s'est déroulée comme il le raconte ici ; mais jamais il n'aurait osé les incorporer à ses romans tant elles paraissent incroyables. Et c'est précisément parce qu'elles sont tout à fait véridiques qu'il n'attendait pas qu'on le croie ! Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.

02/04/2014
0 Poster un commentaire

Buvard

Je viens de terminer ce livre emprunté à la bibliothèque:
 
 

Résumé

Cela ressemble à quoi, un écrivain ? Quand Lou passe pour la première fois la porte de Caroline N. Spacek, il ne connaît d'elle que ses livres. D'ailleurs, il ne comprend pas pourquoi elle a accepté de le recevoir, lui, le simple étudiant. À 39 ans, Caroline N. Spacek vit recluse dans la campagne anglaise, après avoir connu une gloire précoce et scandaleuse. Enfant terrible de la littérature, ses premiers romans ont choqué par la violence de leur univers et la perfection de leur style. Issue d'un milieu marginal, elle a appris très jeune à combattre, elle a aussi appris à fuir. Mais Lou va l'apprivoiser. Alors ensemble, durant un été torride, ils vont reconstruire une trajectoire minée de secrets.

Biographie

Née en 1987 dans la région nantaise, Julia Kerninon est actuellement thésarde en littérature, et mène une recherche sur la revue américaine, The Paris review. Buvard est son premier roman en littérature générale.


30/03/2014
2 Poster un commentaire

Les heures souterraines

Je viens de terminer ce livre emprunté à la bibliothèque,j'ai rencontré l'auteur en janvier et son écriture me plait de plus en plus!
 
 
 
Résumé:
 

Chaque jour, Mathilde prend la ligne 9, puis la ligne 1, puis le RER D jusqu’au Vert-de-Maisons. Chaque jour, elle effectue les mêmes gestes, emprunte les mêmes couloirs de correspondance, monte dans les mêmes trains. Chaque jour, elle pointe, à la même heure, dans une entreprise où on ne l’attend plus. Car depuis quelques mois, sans que rien n’ait été dit, sans raison objective, Mathilde n’a plus rien à faire. Alors, elle laisse couler les heures. Ces heures dont elle ne parle pas, qu’elle cache à ses amis, à sa famille, ces heures dont elle a honte. Thibault travaille pour les Urgences Médicales de Paris. Chaque jour, il monte dans sa voiture, se rend aux adresses que le standard lui indique. Dans cette ville qui ne lui épargne rien, il est coincé dans un embouteillage, attend derrière un camion, cherche une place. Ici ou là, chaque jour, des gens l’attendent qui parfois ne verront que lui. Thibault connaît mieux que quiconque les petites maladies et les grands désastres, la vitesse de la ville et l’immense solitude qu’elle abrite. Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Autour d’eux, la ville se presse, se tend, jamais ne s’arrête. Autour d’eux s’agite un monde privé de douceur. Les heures souterraines est un roman sur la violence silencieuse. Au cœur d’une ville sans cesse en mouvement, multipliée, où l’on risque de se perdre sans aucun bruit

 

 

Biographie:

 

 

Delphine de Vigan est une romancière et réalisatrice française née le 1er mars 1966 à Boulogne-Billancourt.

 

Pour Delphine de Vigan, que caractérise la faculté saisissante de retranscrire le silence et le non-dit, l’écriture est un engagement intime, profond. Si chacun de ses livres est une aventure différente, des motifs récurrents les traversent : la désillusion, les utopies amoureuses, l’équilibre instable des relations humaines, la trajectoire souvent trompeuse de la mémoire, la solitude urbaine, le rêve et la réalité… Dix ans après sa fiction d’inspiration biographique Jours sans faim (Grasset, 2001), qui retraçait son combat de jeune anorexique, l’auteure de No et moi (Lattès, 2007) et des Heures souterraines (Lattès, 2009) signe avec Rien ne s’oppose à la nuit (Lattès), son sixième roman et le plus personnel : une plongée envoûtante dans la mystérieuse histoire de sa mère.

 

 

 


21/03/2014
6 Poster un commentaire